LA FIN DE L’ETE

interprété par Dominique Bru et Françoise Longeard

Spectacle crée au Centre Henri Desbals
le 17 Janvier 2019

https://memaudio.fr/category/fiction-radio/

https://memaudio.fr/category/fiction-radio/

Résumé

Jill et Luce sont femmes  Jill et Luce sont filles, elles sont soeurs

.En ce 10 septembre, quelques jours à peine après la mort de leur mère, les voilà seules dans la maison familiale.

Pour Jill et Luce, cette « fin de l’été » est, d’abord, la disparition sidérante de l’enfance : Une enfance éclairée par la présence aimante et créative d’un père, assombrie par la froideur d’une mère, hantée par la disparition d’un frère aîné.

Malgré leur histoire commune et leur tendresse partagée, Jill et Luce ont engagé leurs vies sur des voies radicalement différentes :

C’est parce qu’elle croit en « l’humain » que Luce trouve la force de ses combats et de ses révoltes; pour Jill, au contraire, seul le monde animal, et particulièrement celui des oiseaux, semble digne d’attention et porteur d’enseignement…

« La fin de l’été » sera donc aussi, pour les deux soeurs, le moment éprouvant d’une confrontation, celle de leurs façons respectives de vouloir ou de pouvoir « être au monde ». Mais, grâce à l’amour indéfectible qu’elles se portent, la fin de l’été deviendra, pour chacune d’entre elles, le début d’une nouvelle saison, à la fois plus nuancée et plus assumée.

 

                                  MAISON DE LA POESIE / AVIGNON 21 / 07 / 20
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est la-fin-de-lete-1-745x1024.jpg.

 

Présentation de l’auteur    Françoise Longeard

Titulaire d’une licence de sciences économiques et sociales (Institut d’ Etudes

Sociales de Paris), d’une licence professionnelle d’Etudes Théâtrales (Paris 3 Sorbonne Nouvelle) et du diplôme d’Etat d’enseignement de l’art dramatique, Françoise Longeard a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à l’enseignement du Théâtre et à la direction artistique de « Théâtre 80 » (compagnie professionnelle de Théâtre d’Amiens).
A ce dernier titre, elle a eu l’opportunité, non seulement de mettre en scène de nombreux auteurs classiques ou contemporains, mais aussi de s’exercer régulièrement à l’écriture de pièces de théâtre, notamment à partir de témoignages recueillis (femmes algériennes/ « la femme cosmonaute », personnels de ménage/ « le jour et la nuit », habitants de la Vallée de la Nièvre/ « zone inondable »…

Après 2004 (date de fin des activités de la compagnie), elle « quitte la scène », sans que cesse toutefois son questionnement insistant sur le théâtre et ses écritures: En 2005, c’est sa rencontre, à Paris 3, avec les enseignements de Jean Pierre Sarrazac, Jean Pierre Ryngaert, Joseph Danan, Daniel Lemahieu notamment …
Et s’accentue encore le questionnement : L’écriture, au risque parfois de « passer inaperçue », peut-elle donc se risquer à la fois dans et hors de « l’air du temps » ?…Puisque, pour elle et pour beaucoup d’autres, la réponse à cette question est « oui », depuis 2015, Françoise Longeard pousse son écriture vers des formes à la fois plus « libres », plus exigeantes, plus « simples » :
La « Fin de l’été » (texte 2017) est une des étapes de sa marche vers une écriture théâtrale « aventurière » dans laquelle la parole et les actes des femmes occupent, définitivement, la première place ; dans laquelle l’Intime et l’Histoire s’enchevêtrent irrémédiablement.
Critique de la pièce écrite et mise en scène par Françoise Longeard « Le jour et la nuit » par Vincent Cambier, Avignon 2001:

« La pièce de Françoise Longeard, le Jour et la Nuit, est l’étalon de ce que je cherche au théâtre : un texte limpide, d’une beauté bouleversante ; une mise en scène tellement juste qu’elle s’oublie; des comédiens complices qui engagent en totalité leur sueur, leur cerveau et leur spiritualité dans un projet collectif. C’est si rare…

L’écriture de Françoise Longeard s’apparente aux films du grand Ken Loach. La moindre phrase, le moindre mot, la moindre lettre de chaque mot et la moindre ponctuation sont façonnés à la main dans la glaise de l’humanisme, jusqu’à la racine du signe. Même les silences sonnent et scintillent… »

Vincent Cambier, Les trois coups