Olympe de Gouges la parole décapitée

De & par : Dominique Bru
Direction artistique : La Morita

durée: 1h10   

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Un seul en scène en costume d’époque
au caractère impétueux, intègre et audacieux !

Au delà de la figure emblématique de la cause des femmes grâce à la «Déclaration des Droits de la Femme», Dominique Bru choisit de faire le portrait de l’humaniste, de la visionnaire, en avance sur son temps, à la pensée singulière. On y découvre une Femme engagée, jamais résignée et pleine d’humour, mais aussi une femme en proie à une solitude et une détresse immenses. Une pièce émouvante joué tout en subtilité, un hymne au triomphe de l’âme sur la vie.

les spectateurs:
« Très beau spectacle. Quel beau personnage de femme et encore d’actualité. Bravo » Marion

« Vraiment bravo pour cette pièce . Vous nous avez tenu en haleine. Nous n’avons pas fini notre combat! Loin de là » Annie Penin

« Superbe interprétation de différents personnages. Un grand talent. Une pièce de notre temps. Epoustouflante de vérité et aussi d’actualité. Le personnage est bluffant. J’ai adoré! » Danièle

« D’une puissance à remettre au goût du jour ! D’actualité… De l’humanité, de l’Emotion. Rare, à recommander à tout Ëtre Humain. Merci. Avec le coeur. » Corinne

« Un texte très fort pour une femme très forte. Malheureusement toujours d’actualité » Sylvie Favié

« Un enthousiasme et une force dans l’expression, des idées toujours d’une très grande modernité. Merci pour ce one-woman-show toujours d’importance en 2017 » Isabelle

« Un personnage haut en couleurs servi par une comédienne  au sommet de son art. Merci pour Olympe. » Véronique Bonnafous


OLYMPE DE GOUGES BIOGRAPHIE

De son vrai nom Marie Gouze, née en 1748 à Montauban, dans une famille de bourgeois drapiers, Olympe de Gouges affirmera être la fille illégitime du noble et poète Lefranc de Pompignan. Veuve d’un riche négociant, elle s’installe à Paris où elle mène une vie de femme libre et courtisée et se consacre à la littérature, publiant notamment plusieurs pièces et romans qui prennent parti contre l’esclavage, ainsi que, de 1788 à 1793, une soixantaine de pamphlets politiques et la fameuse déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Pendant la Révolution, elle fréquente le Cercle social, où viennent des révolutionnaires comme Condorcet ou Collot d’Herbois, ainsi que d’autres adversaires des préjugés à l’égard des femmes. Elle appelle ses concitoyennes à faire leur propre révolution: « Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres et ne feront-elles jamais corps avec la société ? » Proche des Girondins, elle attaque violemment Marat et Robespierre. Arrêtée le 20 juillet 1793, alors qu’elle placardait elle-même ses affiches, elle est condamnée à mort et exécutée le 3 novembre 1793.